ICGAnnual Report1995-96


Message de la Présidence
Sénateur George J. Mitchell, novembre 1996

Senator MitchellL'International Crisis Group représente une courageuse nouvelle entreprise. Maintes et maintes fois, la communauté internationale a échoué à prévenir les désastres humanitaires et en a payé le prix fort, tant financièrement, que, plus important, en terme de vies humaines.

L'expérience acquise par ICG au cours de sa première année d'opération a montré qu'il existe une alternative viable. Des approches nouvelles existent, que nous, communauté mondiale, pouvons mettre en eevre pour parer aux crises. Gouvernements, entreprises, organisations non gouvernementales et d'autres peuvent se rejoindre pour éviter le désastre si occasion leur est donnée de faire connaitre leurs intérêts communs et de coordonner une action efficace. ICG a fait la preuve qu'il peut justement fournir une telle occasion.

En Sierra Leone, ICG a été en mesure d'attirer l'attention des gouvernements et des médias sur la situation désastreuse de ce pays; pour influencer les décisions internationales; renforcer le rôle des Nations Unies et encourager l'engagement de la communauté des affaires. En Bosnie, ICG a, à la fois joué un rôle de contrôleur et a contribué de facon tangible à réaliser les buts fixés par les accords de paix de Dayton, en même temps qu'il a fourni une source d'information pour d'autres organisations non gouvernementales (ONG), les médias et la communauté internationale au Burundi. ICG a, là encore, agit pour faciliter le rapprochement des différents représentants des pays africains concernés, des Nations-Unies et des représentants des gouvernements occidentaux dans l'année qui vient, ICG va maintenir ses engagements pour la Bosnie, la Sierra Leone, le Nigeria et le Burundi et entreprendre d'importantes nouvelles évaluations dans les Balkans et la région des Grands Lacs en Afrique centrale.

Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont apporté un soutient financier à ICG, comme une marque de confiance au cours des premières étapes de son développement. Nous sommes particulièrement reconnaissants aux gouvernements de l'Autralie, du Canada, de la Finlande, de la République d'Irlande, du Japon, du Royaume des Pays Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de la République de Chine, des États-Unis ainsi qu'aux fondations et aux particuliers qui nous ont apporté leur soutient par leurs donations. Sans cette aide ICG n'aurait pas connu de début si prometteur.

Enfin, permettez-moi de remercier tous les membres de la commission. Beaucoup d'espoirs sont soulevés et beaucoup ont été réalisés par leur efforts, individuels et collectifs pour exercer une influence sur les gouvernements et d'autres, dans le but d'éviter les crises humanitaires.


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